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Blog professionnel de Montel Jessica

16 novembre 2009

Refus d'assurance crédit

Pour éviter d’avoir à supporter les risques d’impayés, les entreprises ont parfois recours à l’assurance-crédit. Ainsi, à l’instar d’une assurance classique vis-à-vis des sinistres, l’assurance-crédit garantit l’entreprise contre tout ou partie (variable selon les contrats) du montant des factures impayées. En contrepartie, l’assureur perçoit une prime correspondant généralement à un pourcentage du chiffre d’affaires assuré.

Mais en cette période de crise économique, les entreprises peuvent être fréquemment confrontées au refus ou à la renonciation brutale de leur assureur-crédit de garantir les créances qu’elles détiennent sur un ou plusieurs de leurs clients. Dans ce cas, elles disposent désormais du droit de demander à leur assureur qu’il leur fournisse les raisons qui l’ont conduit à opposer ce refus dans un délai d'un mois.


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16 novembre 2009

Vision humoristique de l'auditeur

Cette fable burlesque, pour vous montrer comment nous, les auditeurs internes et externes, pouvons être perçus par le reste de la population.

Un berger faisait paître son troupeau au fin fond d'une campagne quand, d'un nuage de poussière, surgit une rutilante BMW venant dans sa direction.

Le chauffeur, un jeune homme dans un complet Armani, chaussures Gucci,lunettes Ray Ban et cravate Hermès, se penche par la fenêtre et demande au berger :

Si je peux vous dire exactement combien de moutons il y a dans votre troupeau, m'en donnerez-vous un ?
Le berger regarde le jeune homme, puis son troupeau broutant paisiblement et répond simplement :
Certainement !
L'homme gare sa voiture, ouvre son ordinateur portable, le branche à son téléphone cellulaire, navigue sur Internet vers la page de la NASA, communique avec un système de navigation par satellite, balaie la région, ouvre une base de données et quelque trente fichiers Excel aux formules complexes.
Finalement, il sort un rapport détaillé d'une dizaine de pages de son imprimante miniaturisée et s'adresse au berger en disant :
Vous avez exactement 1586 moutons dans votre troupeau.

C'est exact, dit le berger. Et comme nous l'avions convenu, prenez-en un.
Il regarde le jeune homme faire son choix et expédier sa prise à l'arrière de son véhicule, puis il ajoute :
Si je devine avec précision ce que vous faites comme métier, me rendrez-vous ma bête ?

Pourquoi pas ? répondit l'autre.

Vous êtes Auditeur externe et actuellement, vous faites des audits , dit le berger.

Vous avez parfaitement raison, comment avez-vous deviné ?

C'est facile. Vous débarquez ici alors que personne ne vous l'a demandé,vous voulez être payé pour avoir répondu à une question dont je connais déjà la réponse et dont tout le monde se fout et, manifestement, vous ne connaissez absolument
rien à mon métier.


Alors........ rendez-moi mon chien...!

15 novembre 2009

Dauphine lance son 5éme "Challenge Business Plan"

Pour la 5ème année, le Master Entrepreneuriat de Paris Dauphine  organise un Challenge Business Plan. Cette bourse à projets est ouverte à tout porteur de projet ou dirigeant de PME qui souhaite lancer une nouvelle activité. 8 projets sont sélectionnés sur une base pédagogique.

Une équipe de 3 étudiants est dédiée à chaque projet. Ces équipes travailleront avec les porteurs de projets en février et mars 2010. La présentation des business plan aura lieu le 30 mars 2010.

La participation est gratuite et les inscriptions se font sur le site EBP jusqu'au 9 décembre 2009. La réponse sera donnée aux porteurs de projets le 18 décembre 2009.

15 novembre 2009

Du credit crunch à l'equity crunch des PME françaises

Beaucoup a été dit sur la pénurie de crédits bancaires (« credit crunch ») et les menaces d'étranglement des entreprises. En revanche, la pénurie de financement en capital (« equity crunch ») est en train de s'abattre sur les entrepreneurs, les PME, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui représentent près des deux tiers de l'économie française. Trop de PME voient leur chiffre d'affaires baisser, les délais de paiement se dégrader et les financements bancaires se durcir. Contrairement aux grands acteurs, nos PME françaises manquent de fonds propres et n'ont pas accès aux marchés financiers.

La crise de liquidités est là, mortelle : 40.000 PME ont déjà déposé leur bilan. Au travers des PME, c'est l'économie française qui souffre : taux de chômage de 10 %, investissement en chute (- 40 milliards d'euros en 2009), balance commerciale déficitaire.

D'un autre côté, ce sont près de 120 milliards d'euros qui ont été apportés aux banques et grandes entreprises dans les douze derniers mois : 20 milliards prêtés aux banques par l'État et la Banque centrale européenne et plus de 100 milliards d'euros ont été levés par les grandes entreprises puis par les banques depuis janvier 2009.

Les institutions financières et les grandes entreprises ont pu, grâce à leur proximité avec l'État et les marchés financiers, éviter la crise de liquidités et renforcer leur financement. Il n'en va pas de même pour les PME.

On n'a pas mesuré à quel point l'usage excessif de la dette et l'insuffisance d'investissements en fonds propres ces dernières années ont eu un impact destructeur. Nombre d'opérations d'acquisition d'entreprises ont été financées par une dette massive au détriment de leur capacité d'investissement et de développement. Quand l'intérêt de l'actionnaire n'est plus aligné avec l'intérêt de l'entreprise, l'enrichissement de l'un se fait au détriment de l'autre.

On n'a pas mesuré à quel point, depuis 1975, le système français avait progressivement confisqué notre épargne au profit de l'État (pour financer sa dette) et de celui des grandes entreprises, au détriment de l'investissement dans les PME, qui sont pourtant les premières créatrices d'emplois ; sur quinze ans, les PME ont créé 1,8 million d'emplois, pendant que les grandes entreprises en supprimaient 270.000.

Pourtant les Français épargnent. Leur taux d'épargne s'élève désormais à 16,7 % du revenu. L'épargne collectée représente un stock de 1.500 milliards d'euros au total dont plus de 80 % sont placés en obligations, bons du Trésor. Les investissements en fonds propres « cash in » dans les PME atteignent à peine 0,4 % net des actifs sous gestion des institutionnels français.

Depuis 1975, combien de PME de croissance se sont heurtées au « plafond de verre » et n'ont pu profiter de la globalisation pour renforcer leurs parts de marché, leur capacité à innover et s'implanter dans de nouveaux pays ?

Il est insupportable que le déficit commercial de la France s'aggrave, alors que l'Allemagne ou la Chine affichent des excédents commerciaux impressionnants, d'abord grâce à leurs PME les plus performantes. Où sont nos PME championnes de taille mondiale ?

14 novembre 2009

OSEO solidaire auprés des PME

Un an après le début de la crise, Oséo a accompagné 18 000 entreprises.

Dans le cadre du Plan de relance économique, Oséo a engagé 4,5 milliards d'euros grâce auxquels elle a pu, en une année, soutenir 18 000 entreprises et contribuer à consolider 200 000 emplois.

Afin de renforcer la trésorerie des entreprises, Oséo a apporté aux 11 650 PME et 350 ETI en ayant fait la demande 2,5 Milliards d'euros de prêts bancaires garantis sur les fonds Renforcement de la Trésorerie et Lignes de Crédit Confirmé.

6 000 entreprises ont également bénéficié de 2 Milliards d'euros d'aide au financement de l'investissement, engagés pour moitié en partenariat avec les banques, et pour l'autre moitié par des prêts bancaires garantis par Oséo.

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13 novembre 2009

Insertion des jeunes diplomés en 2009

Dans les colonnes des Echos, on explique que “jusqu’à présent, les jeunes diplômés des grandes écoles ont été relativement épargnés par la crise”, bien que les durées de recherche d’emploi se soient allongées, que les CDD aient été multipliés et que les embauches avant l’obtention du diplôme se soient raréfiées.

L'enquête menée au 2ème trimestre 2009 par le bureau d'études de l'APEC,révèle que 48% des intentions d’embauches de cadres se concentrent sur des personnes justifiant 10 à 20 ans d’expérience, contre 28 % l’an dernier.
Autrement dit, la part de recrutements de cadres sera faite aux candidats expérimentés au détriment des jeunes diplômés.

Les secteurs en tension.

- Le secteur automobile. Des recrutements se font encore. D’abord chez les sous-traitants qui ont une clientèle diversifiée. Ensuite, les départements de recherche des groupes automobiles ont été préservés des coupes budgétaires. Ils doivent continuer à innover pour sortir la voiture de demain. Le seul risque, c’est que les centres de décision s’installent ailleurs.

- Une baisse générale des offres d’emplois est à observer dans le secteur informatique.

- Dans le secteur des ressources humaines, les postes de direction se portent plutôt bien, contrairement aux postes liés au recrutement et à la formation continue.

Les secteurs qui continuent de recruter.

- Dans le secteur de l’énergie, “de grands groupes comme Areva, EDF et GDF Suez” recherchent nombre d’ingénieurs.

- Les recrutements dans l’industrie ferroviaire devraient bien se maintenir car il faut honorer les commandes de trains et de trams.

Les métiers de l’assurance et de la banque de détail offrent encore de belles perspectives car les entreprises du secteur doivent faire face à un important départ en retraite des baby boomers. Ainsi, les postes de commerciaux et de chargés de clientèle sont largement ouverts aux jeunes diplômés.

Pierre Lambrin, le directeur des études et recherches de l’APEC, nous apprend que les secteurs de la santé, du social et de la culture enregistrent une hausse de 8 % des recrutements. Les fonctions médicales, managériales et financières offrent des postes. Pour le moment, les rémunérations sont peu attrayantes mais elles devraient être progressivement revues à la hausse dans les années à venir.

Optimiser ses chances d’être embauché.

Les (futurs) jeunes diplômés devraient suivre les conseils de professionnels qui suivent pour mettre toutes les chances de leur côté :

  • Saisir les opportunités qui se présentent pour décrocher une première expérience même si elle ne correspond pas à leur premier choix.
  • Ne pas hésiter à accepter un poste dans une région peu attractive.
  • Revoir ses prétentions salariales à la baisse, quitte à évoquer lors de l’entretien, une revalorisation salariale dans quelques années.
  • Maîtriser une ou plusieurs langues étrangères est une compétence de plus en plus recherchée par les recruteurs. Même si il n’y a pas d’expatriation à la clef, cette compétence permet d’accompagner des projets à l’international.
  • Posséder une double voire une triple compétences (informatique-finance, marketing-biologie, management-marketing, communication-marketing, etc.)
12 novembre 2009

Le top 10 des entreprises les plus attractives

Universum, le leader mondial de la marque employeur, présente le Top 50 des employeurs les plus attractifs au monde. Plus de 120 000 étudiants des plus grandes écoles et universités ont élu l’employeur pour lequel ils aimeraient le plus travailler.

C’est le 1er index mondial sur l’attractivité des employeurs, qui par la même occasion met en valeur les marques employeurs les plus influentes, c’est à dire ces entreprises qui excellent dans l’attraction et la rétention des Talents. Ces classements globaux sont basés sur les préférences en terme d’employeurs des étudiants des pays suivant : Angleterre, Japon, Chine, USA, Allemagne, France, Italie, Russie, Espagne, Inde et Canada.

La “Marque Employeur” prend dorénavant toute son importance dans les entreprises : Malgré une légère accalmie dans la guerre des Talents due à la récession, les employeurs doivent faire face à une diminution de la main d’œuvre à un niveau mondial, mais aussi à un manque d’employés allié à une demande sans cesse croissante de nouveaux Talents. Dans ces conditions, et afin de garder leur attractivité sur leurs Talents actuels et futurs, les entreprises doivent développer des marques employeurs différentes et engagées - le Top 50 des employeurs souligne exactement cela.

Top 10 Business (commerciaux/managers)
1/ Google
2/ PricewaterhouseCoopers
3/ Microsoft
4/ Goldman Sachs
5/ Ernst & Young
6/ Procter & Gamble
7/ J.P. Morgan
8/ KPMG
9/ McKinsey & Company
10/ Deloitte

Top 10 Engineering (ingénieurs)
1/ Google
2/ Microsoft
3/ IBM
4/ BMW
5/ Intel
6/ General Electric
7/ Sony
8/ Siemens
9/ Shell
10/ Procter & Gamble

12 novembre 2009

INSEEC

com_inseec

Suite à mes deux années en classe préparatoire à Niort pour préparer mes concours, j'ai décidé d'intégrer l'INSEEC à Bordeaux. En premier c'est la ville qui m'a séduite du fait de sa situation géographique: Arcachon, l'Espagne.
Ensuite, la notoriété et la dimension internationale m'a poussé à faire ce choix.

J'ai choisi de faire un master en Audit et contrôle de gestion car mon projet professionnel est d'être auditeur externe dans un cabinet d'expertise comptable.

Ce cursus m'a permis d'être au contact de professionnels qui m'ont fait partager leurs métiers, certains d'entre eux m'ont fait prendre conscience de mes capacités à évoluer dans ce métier. Je tiens notamment à remercier Monsieur Ouvrard qui m'a aidé dans ma recherche de césure et pour m'avoir communiqué la passion pour l'audit.

11 novembre 2009

PWC fait son cinéma!!

PricewaterhouseCoopers lance avec Hodes4people la 7ème édition de sa tournée sur les campus sur le thème du cinéma. Elle se prolongera par un grand jeu concours inter-écoles destiné à promouvoir ses métiers auprès des jeunes diplômés.

Les principes de la campagne
La campagne propose aux étudiants de 16 grandes écoles françaises de doubler des bande-annonces de cinéma illustrant un des métiers du cabinet. Elle a pour objectif de favoriser une meilleure appréhension et connaissance de l’ensemble des métiers de PwC.PricewaterhouseCoopers a prévu de recruter près de 800 personnes dont 380 jeunes diplômés, 120 expérimentés et 300 stagiaires en 2010.

Le déroulé de l’opération
Les étudiants rencontrent les collaborateurs de PwC sur le PwCinéma Tour du 20 octobre au 10 décembre 2009 - 7ème édition du road show organisé sur 16 grandes écoles françaises : Audencia, Arts & Métiers ParisTech, Edhec, EM Lyon, ESCP Europe, ESSCA Angers, ESSEC, ESTP, Grenoble EM, HEC, ICN, Reims MS, Rouen Business School, Sciences Po, Supélec et l’Université Paris IX Dauphine - réunissant plus de 5 000 futurs jeunes diplômés et plus de 300 professionnels PwC.

2 novembre 2009

Ma césure au cabinet ACE DL

Après ma deuxième année à l'INSEEC, j'ai décidé de faire un stage d'un an c'est ce que l'on appelle une césure. Je  n'avais pas de véritable expérience en audit donc j'ai recherché un stage dans un cabinet d'expertise comptable et de commissariat aux comptes. Mon but était d'approfondir mes connaissances en comptabilité et de découvrir le métier de commissariat aux comptes.

J'ai commencé ma césure en juin 2008 dans le cabinet ACE DL situé à Bruges. Ce cabinet est dirigé par Monsieur Delagrange Bruno. C'est un cabinet à taille humaine ce qui m'a permis d'être plus encadrée et formée. Au départ, j'ai eu une formation sur le logiciel de comptabilité CADOR DORAC puis sur la saisie comptable. Nous travaillions en binôme avec ma collègue, nous nous partagions le volume de travail et nous nous répartissions les dossiers.

J'ai travaillé sur la saisie comptable, sur les déclarations de TVA sur les débits et sur les encaissements. A partir de janvier, c'était  la période fiscale, j'ai donc établi les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) ainsi que la liasse fiscale.Ce fut une période très intense avec un volume de travail impressionnant entre les entretiens avec les clients pour avoir les documents nécessaires au bilan et obtenir des informations supplémentaires, les déclarations de TVA ainsi que l'IS. J'ai eu quelques difficultés pendant cette période notamment concernant les clients douteux, les cessions d'immobilisations, les travaux en cours et les engagements. Ma formation en expertise comptable a durée  6 mois.

Ensuite, j'ai réalisé une mission de commissariat aux comptes à Blanquefort en collaboration avec Monsieur Delagrange. Nous avons procédé à des entretiens par département afin de vérifier que les procédures mises en place au sein de l'entreprise étaient bien respectées. C'est la phase de contrôle interne qui permet d'établir les risques inhérents à l'entreprise et vérifier si ces risques sont existants ou non. Le contrôle interne est difficile à mettre en place car les commissaires aux comptes sont souvent pris à parti. Nous avons aussi vérifié le dossier annuel de l'entreprise et certifié le rapport annuel.

Cette césure fut la meilleure décision que j'ai prise car cela m'a permis d'apprendre réellement le métier d'expert comptable et de commissaire aux comptes. Cette expérience professionnelle a été un véritable déclencheur car j'ai réalisé que c'était le métier que je voulais faire. J'ai beaucoup évolué pendant 14 mois au niveau de ma confiance. J'ai aussi constitué un réseau ce qui m'a permis d'obtenir mon stage de fin d'études dans un autre cabinet d'expertise comptable
.

Pour plus amples renseignements, veuillez trouver ci-joint mon_CV.

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